Blind test Mobilité Vendredi 13 janvier

Le Rallye philospophique de l'UPP fait étape au CPCR pour un blind test mobilité avec Funeral Wediing de la Cie Ebadidon. Info : www.cpcr.be

Noël locavore

Produits locaux (rayon de 30 kms) sur la table : le rallye philo sur la mobilité touche à sa fin par une moisson de saveurs bien de chez nous !

Balade Théroigne de Méricourt

Le 17 juillet, promenade autour du berceau de Théroigne de Méricourt, et dégustation de produit de son terroir d'origine. Visites guidées des sites qui l'ont vus grandir et se cacher pendant la terreur. Rendez-vous, 13h30 au centre de Hoyemont. (au carrefour de la rue de Fy et du Vieux-Hoyemont).

Visite du Château de Fanson (ou Théroigne de Méricourt a séjourné à son retour vers Liège, pendant "la terreur")

"La grange", c'est dans cette maison, que Théroigne de Méricourt a été receuillie après la mort de sa mère, par sa marraine, sœur de son père.

Dimanche 8 mai, vélo dans Liège en résistances

Le dimanche 8 mai nous avons fait un cyclo résistances avec votre vélo pour un tour de ville en résistances visites de lieux et de projets ... ou de symboles : CPCR, Zurbains, Squat, Al Binète, Monument de la résistance, jardin botanique à la fête du CRIE.

Séverine Auffret présente Théroigne de Méricourt une liégeoise dans la révolution française

L’Université peu polaire a reçu
Séverine Auffret,

de l’Université populaire de Caen
Philosophe et auteure de plusieurs essais féministes et philosophiques

Jeudi 31 mars à 20h au CPCR Jonruelle 11 – 4000 Liège

à propos de

Théroigne de Méricourt

une liégeoise dans la révolution française :
et aujourd’hui, on fait quoi ? l’histoire féministe peut nous réveiller !








A propos de Séverine Auffret ==> http://universitepeupolaire.blogspot.com/2011/01/propos-de-severine-auffret.html

A propos de Théroigne de Méricourt ==> http://fr.wikipedia.org/wiki/Anne-Jos%C3%A8phe_Th%C3%A9roigne_de_M%C3%A9ricourt


Université peu polaire et chaleureuse

A Liège, "Cité ardente", ce n'est donc pas pour rien !

L'UPP se veut ...
* Réflexion citoyenne globale critique
* relocalisée et décalée
* où la convivialité(1) est au coeur de la démarche !

Historique de l'Université populaire


En France, la première version de l'Université populaire date de la fin du XIXe siècle, à l'époque de l'Affaire Dreyfus. Des professeurs, des intellectuels, des historiens, des écrivains, des philosophes y proposaient des cours gratuits à destination de ce qu'il était convenu alors d'appeler la classe ouvrière. La seconde version vise des objectifs semblables bien qu'actualisés : démocratiser la culture et dispenser gratuitement un savoir au plus grand nombre. La culture y est vécue comme un auxiliaire de la construction de soi, non comme une occasion de signature sociale.


L'initiative de Michel Onfray

L'université populaire telle qu'imaginée par Michel Onfray retient de l'université traditionnelle la qualité des informations transmises, le principe du cycle qui permet d'envisager une progression personnelle, la nécessité d'un contenu transmis en amont de tout débat. Elle garde du café philosophique l'ouverture à tous les publics, l'usage critique des savoirs, l'interactivité et la pratique du dialogue comme moyen d'accéder au contenu. http://upc.michelonfray.fr/



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(1) Convivialité : hospitalité + hédonisme.

Dans Marges philosphiques, de l'Université populaire de Caen, aux Editions Pleins Feux -Nantes, 2009, voici deux éléments à relever sur la convivialité.

Page 44, Séverine Auffret, philosophe et membre de l'Université populaire de Caen, insiste sur l'importance de l'hospitalité... dont la traduction en grec - philoxenia - est l'exact inverse de xénophobie.

Dans la Préface, Michel Onfray, quant à lui, insiste sur l'importance de l'hédonisme comme approche critique du pouvoir.

Et, ça c'est fait : quelques unes de nos activités déjà réalisées

- Visite de l'expo 'Grève de 60'

- Conférence de Paul Mengal "L'Éternel féminin : une histoire de l'hystérie."

- Formation sur les nouvelles formes d'emploi aux REE

- Soirée sur les femmes en politique

- Réflexions autour des livres d'Elisabeth Badinter et Florence Aubenas

- Sushis et habitat groupé

- Oenologie autour de vins produits par des viticulTRICES françaises.

- Conférence - rencontre avec Isabelle Stengers pour son livre "Au temps des catastrophes, résister à la barbarie qui vient" (La Découverte, Les empêcheurs de penser en rond – 2009).

A propos de Séverine Auffret

Séverine Auffret est professeure agrégée de philosophie (1968) et titulaire d’un DEA en philosophie (Histoire des Idées). Séverine Auffret a passé trois ans au Liban pour enseignement et raisons familiales (1973-1972).
Elle a enseigné la philosophie, pour l’essentiel en lycée, de 1968 à 2002.

Co-fondatrice et en charge d’un Séminaire à l’Université populaire de Caen : « Pour une histoire des idées féministes » depuis octobre 2002, elle a cofondée en juillet 2010 l’Université populaire des Îles du Ponant (Upip).

Auteure de 6 essais philosophiques et d’une quinzaine de traductions et éditions critiques.


> Sapphô et compagnie. Pour une histoire des idées féministes

Aux expressions d’une misogynie dominante se sont objectées, depuis que la culture littérale existe et nous est transmise, des idées féministes, explicites ou implicites. La misogynie n’est ni inéluctable, ni prescrite par une ” nature masculine ” invariable et immuable. C’est une construction historique conjoncturelle dont les visées sont politiques autant qu’idéologiques. Elle n’ignore rien des arguments contraires qui peuvent lui être objectés. Séverine Auffret a entrepris, à l’Université populaire de Caen, une récollection de cet envers de la misogynie depuis la plus haute Antiquité jusqu’à nos jours. Sapphô et compagnie présente le premier moment de cet inventaire, qui en comprendra quatre.

> Des blessures et des jeux

Parce que mille maux nous menacent, parce que sont avérées tant notre finitude que la faiblesse de nos moyens, on pourrait (on devrait ?) être tenté d’abandonner la partie – la vie, ce jeu pipé dans lequel nos chances sont ridicules. Pourtant, la plupart d’entre nous supportent ce que Cioran appelait “l’inconvénient d’être né” et relèvent le défi. Cette incroyable partie, l’humanité la joue. Et, parmi les moyens qu’il a su inventer pour panser les blessures que le réel prodigue avec une intarissable libéralité, l’humain en a créé qui sont des stratégies particulières – des jeux. S’ils s’exceptent de toute sphère productive, les jeux ici décrits n’en sont pas moins sérieux, dès lors qu’on les réfère à leur enjeu, colossal: comme à la roulette, à la corrida ou à la course automobile, c’est lui-même que le joueur lance, au risque de se perdre ou de se sauver. Ces jeux nous engagent, quoique nous ignorions à l’avance – et parce que nous l’ignorons – l’issue de la partie. On trouvera ici de grands et réputés “joueurs”, qui ont nom Descartes, Spinoza, Nietzsche, Anne Frank ou Casanova, mais aussi des joueurs plus secrets – et non moins exemplaires – en qui le lecteur pourra se reconnaître. Car l’une des vertus de ce roboratif “manuel d’imagination libre” est bien d’inviter chacun à se découvrir philosophe et à exploiter les res- sources du ludique afin d’apaiser les souffrances de la vie, merveilleuse et infinie blessure.
éd. Acte Sud, février 2003
214 p.

> Aspects du paradis

Le Paradis n’est-il qu’une idée confuse, un lieu de félicité qui n’existe nulle part, un désir sans lendemain, un concept dépassé, une niaiserie? Analysant notre quotidien aussi bien que les interrogations théologiques, philosophiques et littéraires, Séverine Auffret fait du Paradis un lieu terrestre. En nous montrant l’importance qu’il revêt pour les religions du Livre, mais aussi pour l’hindouisme ou le bouddhisme, en signalant sa présence aux fondements mêmes de l’idée d’Utopie et dans le grand remuement de la psychanalyse, l’auteur affirme que c’est en le cherchant qu’on apprend à devenir ce que l’on est, et nous invite à la quête et à la rencontre de l’autre. Jouant avec bonheur d’une vaste érudition et d’un style précis, Séverine Auffret nous fait partager l’ardeur des grandes disputes philosophiques. Depuis cette magnifique banlieue de l’univers avec laquelle l’auteur nous réconcilie, on se prend à porter un regard différent sur la terre et les hommes, et le Paradis nous semble soudain à portée de main – et de phrases.
éd. Arléa, avril 2001
238 p.

Mélanippe la philosopheéd. Des femmes, Paris 1988

Nous, Clytemnestre – du tragique et des masquesEn collaboration avec Geneviève Javary
Prix Marcelle Blum, de l’Académie des sciences morales et politiques, 1985
éd. Des femmes, Paris 1984

Des couteaux et des femmes. De l’excision éd. Des femmes, Paris, 1982

Edition de l’oeuvre de Gabrielle Suchon (1632-1703), philosophe française et féministe.
Traité de la morale et de la politique, de Gabrielle Suchon (1693),
“La liberté”. (Traduction en français moderne, introduction et notes), Des femmes, Paris 1988
Du célibat volontaire, ou la vie sans engagement, de Gabrielle Suchon (1700) Indigo et Côté-femmes, Paris 1994
La contrainte, de Gabrielle Suchon (Traité de la Morale et de la politique, 1 – 2), même édition, 1999
Petit traité de la faiblesse, de la légèreté et de l’inconstance qu’on attribue aux femmes mal à propos (Appendice au Traité de la morale et de la politique), de Gabrielle Suchon, Arléa 2002.

Diverses traductions :
Du latin
Traité de la réforme de l’entendement de Spinoza, Mille et une nuits 1996.

Du grec :
Poétique d’Aristote, Mille et une nuits 1997.

De l’espagnol :
Poésie de Jean de la Croix, Mille et une nuits 2000.

Du vieux français en Français moderne :
Discours de la servitude volontaire d’Etienne de La Boétie, Mille et une nuits 1995,
Grief des dames de Marie de Gournay, Mille et une nuits 1996,
Des cannibales de Montaigne, Mille et une nuits 2000.
En collaboration avec Ghassan Ferzli :Le philosophe autodidacte de Ibn Tufayl (adaptation de la traduction de l’arabe par Léon Gauthier), Mille et une nuits 1999.